J’ai grandi dans le 450. J’y habite toujours d’ailleurs. Mais j’ai étudié à Montréal, comme pour la plupart. J’y étudie encore d’ailleurs. Une fille doit bien se tenir à jour. Je suis présentement une formation très intéressante sur la gestion de marques; les grosses marques, celles connues. Ces marques sont sur les affiches, à la télé et partout où ça coûte une fortune. Elles donnent envie à tous de consommer. C’est beau de voir ça.
Pourquoi je vous raconte ça? Parce qu’au-delà d’être beau, ce n’est pas la réalité de mon 450. Mon univers ne ressemble pas à ça, et ce n’est pas mal pour autant. Faire de la pub dans le 450, ce n’est pas que des grosses affiches et des gros contrats; c’est aussi une multitude de personnalités différentes et de PME qui souhaitent faire leur place parmi ces géants. Je les accompagne, avec leur budget et leurs ambitions, pour créer avec eux la place qui leur revient. Parce que toutes ces PME, elles en ont une place, et elles y ont droit. Droit à la meilleure visibilité possible, droit à une identité de marque cohérente et prometteuse, droit à une image performante et tout cela sans se ruiner financièrement.
C’est ça mon travail; c’est ce que je fais depuis maintenant 15 années et au final, c’est extrêmement valorisant. Un jour j’ai fait du réseautage avec des gens d’affaires (faut bien développer sa business) et un homme m’a demandé de lui nommer MON projet dont j’étais la plus fière; j’ai répondu que je les aimais tous, parce qu’ils sont uniques et différents. Il n’a pas aimé ma réponse, il aurait préféré que j’en trouve un, c’était important pour lui : il travaille à Montréal. Je n’ai rien contre la ville, mais les GROS projets sont importants pour eux. C’est bon pour leur carrière… Moi ma carrière ce sont mes clients, tous; qu’ils soient gros ou non, dans le 450 ou non. C’est une mentalité différente; j’irais même jusqu’à ajouter que c’est propre à la banlieue : aider son voisin, c’est dans nos gènes.
Faire de la pub c’est raconter une histoire. C’est créer une relation avec le client et sa marque ou son produit. C’est développer des idées et les mettre en pratique. C’est penser qu’on peut changer les choses, peu importe qu’on soit petit ou gros.
J’aime faire de la pub dans le 450.
– Stéphanie
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